CRUES ET INONDATIONS DE LA SAONE
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Cartes de zones inondables
L'eau dans le bassin Rhône Méditerranée

Laurence est venue nous parler des inondations. Elle travaille pour l'EPTB Saône Doubs ( Etablissement Public Territorial Bassin).
Maintenant, nous savons ce que veut dire une "crue" et une "inondation".
Une crue, c'est quand l'eau monte. Une inondation c'est quand la rivière sort de son lit et recouvre les terrains.
Avec elle, nous avons fait beaucoup d'expériences.

La 1ère expérience était celle pour voir la quantité d'eau qu'il fallait pour qu'une inondation se produise.

La 2ème expérience était celle pour voir avec quel type de bassin l'eau va le plus vite.
Plus le bassin versant est long, moins l'eau monte vite.
Plus le lit de la rivière est en pente, plus l'eau coule vite. Nous avons fait l'expérience avec des boules que l'on lâchait sur une planche inclinée.

 

La 3ème expérience était pour voir si la nature du sol a une influence sur les inondations. (voir compte-rendu)
Pour le savoir, nous avons fait une expérience avec une moitié de bouteille, de l'eau, deux pots de yaourt, des pierres et de la mousse. Au départ nous avons mis des cailloux puis nous avons versé l'eau que nous avons récupéré. Ensuite, nous avons mis de la mousse en plus des cailloux et nous avons versé l'eau. Nous avons récupéré moins d'eau car la mousse l'avait absorbée.
Donc, s'il n'y a que des cailloux dans le bassin versant, l'eau montera plus vite que s'il y avait des herbes ou de la mousse.
Les routes, les parkings, les toits des maisons ... n'absorbent pas l'eau et favorisent donc les inondations.


Nous avons vu quelles étaient les conséquences d'une inondation dans un village et ce qui pouvait être inondé dans une maison : les meubles, la télévision, les voitures...

Nous avons vu une vidéo sur les inondations de 2001.

La qualité de l'eau:
Nous avons fait des expériences sur la qualité de l’eau. Il y avait cinq ateliers.

Atelier 1 : Le goûteur d’eau
Nous avions 5 échantillons d’eau à goûter. Pour chacun d’eux, nous complétions une fiche où nous donnions notre avis sur son goût (acide, sucrée, amère, salée,…), son odeur et son apparence.
Une eau était rose car elle contenait du colorant alimentaire mais cela ne changeait pas son goût.

Atelier 2 : Les tests chimiques de l’eau
Dans différentes coupelles d’eau, nous avons testé le pH (acide ou basique), la présence de nitrates (engrais) et la dureté de l’eau (présence de calcium et magnésium). On a utilisé des « produits réactifs » qui changeaient de couleur suivant les résultats.

Atelier 3 : La filtration de l’eau dans le sol
Pourquoi puise-t-on l’eau dans le sol plutôt que dans la rivière ?
Nous avons pris une bouteille où nous avons mis de la terre, des graviers, des cailloux et de la mousse. Nous avons versé de l’eau sale et nous l’avons récupérée dans le puits. Celle-ci était plus propre.
L’eau qui s’infiltre dans le sol est nettoyée de ses impuretés.

Atelier 4 : Les eaux en bouteille
Nous avons comparé des étiquettes de bouteilles d’eau : lieu d’origine (Alpes, Auvergne, source, montagne….), leur composition (magnésium, sodium, bicarbonate, potassium…).
Les eaux sont différentes suivant les roches traversées.

Atelier 5 : Méfions-nous des eaux
 Il fallait observer deux verres d’eau et dire celui que l’on aurait voulu boire. Dans un des deux, il y avait de la javel.
Il faut se méfier des apparences : une eau claire n’est pas forcément potable.

Filtration de l'eau

 

Sortie en bord de Saône

Le vendredi 7 juin, nous avons étudié les caractéristiques du paysage et des cours d'eau. Nous avons fait desanalyses physico-chimiques de l'eau de la Seille et de la Saône et prélevé/déterminé des organismes vivants de ces rivières.
Avec Marc Borrel, nous avons fait le jeu du "permis d'habiter".

Schéma de la Truchère de Clément et d'Antoine

La Reyssouze et la Saône sont en décrue
(extrait du site Actu-Pont-deVaux - le 27/12/2011)

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Les pluies qui sont tombées depuis une dizaine de jours, conjuguées à une forte poussée du Doubs, ont notoirement fait monter les cours d'eau de la région au point que la Saône et la Reyssouze sont sorties de leur lit pour s'étendre sur les prairies. Le jour de noël, cependant, observait le début d’une décrue après que la cote maximum de 3,80 mètres eut été atteinte à Mâcon jeudi dans la journée. On était donc encore loin de la cote d'alerte qui se situe à 4,50 mètres au chef-lieu de département de Saône-et-Loire.

Contenue par ses digues

Bien que sortie de sont lit, la Saône est restée contenue par ses digues dont le niveau était loin d’être atteint. Le recouvrement partiel des prairies au nord de la levée jusqu’à St-Bénigne, Arbigny et Sermoyer, n’est pas le fait de la crue de la Saône mais de l’apport des biefs dont les portes ont été fermées afin d’éviter justement l’envahissement des surfaces par le fleuve. Lorsque la Saône franchit ses digues, la totalité des prairies est alors recouverte en quelques heures, jusqu’au nivellement total avec des hauteurs d’eau qui dépassent 2 mètres 50 au-dessus des prés les plus bas.

 

  Rappelons que la plus importante crue connue à ce jour est celle de novembre 1840 dont la cote maximale avait atteint 8,05 mètres à Mâcon. Depuis cette date la Saône et montée vingt fois au-dessus de la cote de 6 mètres. Au cours des six dernières décennies, la plus importante a été la crue de janvier 1955 dont nombre de pontévallois qui ont dépassé la soixantaine se souviennent avec une cote qui avait atteint 6,95 mètres à Mâcon.  Il y eu ensuite les crues de décembre 1981 (6,65 mètres), décembre 1982 (6,50mètres), mai 1983 (6,65 mètres), janvier 1994 (6,34 mètres), et mars 2001 (6,54 mètres). La cote de 6 mètres à Mâcon correspond au début de l'inondation des bas quartiers de la ville à Pont-de-Vaux, le premier touché étant celui de la place Bertin.
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